Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog de Lorenzo

Le blog de Lorenzo

Mes articles sports parus dans les Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA) ou sur le site de la Ligue d'Alsace de Football (LAFA).


Portait de Pascal Leonhard

Publié par Laurent Hickel sur 4 Juin 2012, 16:24pm

 

    La longévité de Leonhard

pascal-leonard-as-hatten.jpg 

Pascal Leonhard vient de boucler à l’âge de 47 ans sa trentième saisons en sénior en étant le libéro de l’AS Hatten qui a manqué de peu la montée en promotion.

 

 

 

Combien de saisons a-t-il encore devant lui avant de raccrocher les crampons ? A vrai dire, Pascal Leonhard lui-même se pose la question mais il n’a pas encore trouvé la réponse. « Ça fait plusieurs années que je veux arrêter mais je prend toujours autant de plaisir à jouer et à chaque fois je replonge, s’amuse-t-il. Je ne fais pas la préparation mais après deux semaines d’entraînement je suis au niveau et pour jouer libéro l’expérience et le placement sont très importants ». Et l’expérience, on s'en doute, il en a à revendre. De saisons en saisons, de clubs en clubs, il a traversé les décennies en courant derrière un ballon.

 

 

Leonard Specht son premier entraîneur à Haguenau

De Schweighouse à Hatten en passant par Haguenau, Surbourg, Schirrhein, Ohlungen, Rittershoffen, Seltz et Greffern en Allemagne, il a traîné ses guêtres sur bien des pelouses. Alors que retenir d'un parcours aussi riche ? Comme toujours, il y a des noms qui ressortent, des anecdotes qui ressurgissent du fin fond de la mémoire. Il y a ses premiers copains de foot, Alain Stavjanicek et Patrice Kapfer qui sont allés avec lui de Schweighouse au F.C.Haguenau. Il y a aussi son premier entraîneur dans la cité des houblons, un certain Leonard Specht, qui était à ce moment là au sommet de son art. "C'était à l'époque où il a marqué un but avec l'équipe de France contre l'Espagne, c'était énorme de le côtoyer au quotidien et d'avoir pour entraîneur un joueur de renom tel que lui", raconte celui qu'on surnomme aujourd'hui "Leo" ou "Puyol".

 

 

Le deuxième entraineur qui l'a particulièrement marqué c'est Albert Schmitz qui sera son coach à Surbourg et qui arrivera à canaliser ce joueur combatif et hargneux qui récoltait des cartons rouges plus souvent qu'à son tour. "C'était avant tout un très bon entraîneur, mais je retiens que c'est grâce à lui que j'ai appris à me maitriser un peu mieux sur les terrains, reconnait-il. J'ai gardé mon défaut, je parle toujours beaucoup trop pendant les matchs et je prends toujours au moins un carton rouge par saison mais Albert m'a permit d'être quand même beaucoup plus calme", reconnait-t-il.

 

Une vrai complicité avec Carlo Daino

Une autre rencontre marquante que fera le gaucher pur souche, c'est celle qu'il fera à Seltz, alors en promotion, en la personne de Carlo Daino qui est aujourd'hui encore un véritable ami. "Entre nous il y a une vrai complicité sur et en dehors des terrains, commence-t-il. C'est le meilleur joueur avec qui j’ai joué, et je l'ai suivi dans pas mal d'aventures dont la plus marquante reste notre passage en Allemagne à Greffern et ces matchs de barrage pour la montée joués devant plus de 1000 personnes".

 

"Je suis très fier de mon fils"

A Greffern il aura également la chance de jouer avec son fils ainé Raphaël qui est aujourd'hui le buteur prolifique de l'AS Betschdorf. Et puis il y a Anthony le cadet qui reprend le flambeau avec talent au sein de l'équipe des U17 du F.R.Haguenau."Je suis très fier de lui, s'il continue comme ça il peut viser très haut, dit-il. Il a d'énormes capacités et j'espère qu'il ne loupera pas le coche comme avait fait mon frère lorsqu'Albert Gemmerich avait voulu le prendre comme aspirant au Racing et qu'il avait refusé."

 

Pour l'heure, alors que la fin de saison approche, la seule et unique question qui se pose pour notre fan du Bayern c'est de savoir ce qu'il fera la saison prochaine. Plusieurs options sont ouvertes, Il va peut-être rester à Hatten ou peut-être suivre une nouvelle fois Carlo Daino qui va aller entraîner Sandweier en Allemagne. "Si Carlo annonce au président du club qu'il ramène un joueur de  47 ans il va croire qu'il se moque de lui, rigole-t-il. Je vais aller faire un entraînement pour voir la semaine prochaine mais franchement je ne crois pas que ça va se faire". Quoi qu’il en soit, l’incroyable longévité de Leonhard semble être loin d’être arrivé à son terme car comme il le dit si bien, «ça serait dommage d’arrêter alors qu’on est encore au top physiquement».

 

 

Laurent HICKEL

 

 

 

 

leonhard-intervient-d-un-tacle-rageur-devant-franck-billman.jpg

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents