Par la petite porte
GUMBRECHTSHOFFEN 0
OBERMODERN 3
Mi-temps : 0-0. 150 spectateurs environ. Arbitre : M.Fritz assisté par MM.Vandevoirs et Icel.
Les buts : Schmitt (61e’ et 65e’), Finck (90e’+3).
GUMBRECHTSHOFFEN : Chertez, Marek (Gijon,88e’), Duot, Schindelmeyer, Ertzinger, Mustenholz, Jund, Haa (Romang, 80e’), Roth (Spach, 74e’), Cromer, Richardt
OBERMODERN : Edel, Fellrath, Berbach,Lo.Kern, Muller, Haas, Dietrich, Gstalter (Klipfel, 58e’), Ritterbeck (Lu.Kern, 80e’), Baltzer, Schmitt (Finck, 66e’)
Que ce fut dur, et que ce fut laborieux pour Obermodern qui prend son ticket pour le 6ème tour sans avoir montré grand-chose sur la pelouse de Gumbrechtshoffen. « On a bénéficié jusque là d’un tirage favorable et on a réussi à ne pas tomber dans les pièges » expliquera Armand Jérôme avec la mine des mauvais jours, même pas rassuré par une qualification qui pourrait pourtant apporter un bol d’oxygène à une équipe en plein doute. Alors que retenir au terme d’une partie serrée au cours de laquelle il y a eu énormément de déchet technique des deux côtés ? Les buts et pas grand-chose de plus. Le premier est tombé au cœur de la deuxième mi-temps, sur une bonne reprise de Sébastien Schmitt suite à un corner frappé par Bruno Dietrich (0-1, 61e’). Quelques minutes plus tard, le même duo fait encore une fois la différence et assure ainsi la qualification. Dietrich accélère à droite, et dépose le ballon sur le pied gauche de Schmitt au deuxième poteau pour le KO (0-2, 65e’). « Allez, on y croit encore » criera Jean-Luc Christmann depuis son banc, et il faut bien reconnaître que les locaux ne se sont jamais résignés. Au rayon des occasions pourtant, les étals sont vides, les tentatives de la tête de Roth (3e’) ou la frappe puissante de Duot (38e’) n’étant pas cadrées et pas vraiment dangereuses. En fin de match, alors que la pluie s’intensifie, Jordane Finck pousse la balle au fond sur un bon service de Mickaël Baltzer (0-3, 90e’+3) juste avant que l’excellent M.Fritz ne revoit tout le monde au vestiaire. « On va retenir qu’on a gagné, c’est déjà pas si mal par les temps qui courent” lâchait quant à lui Matthieu Berbach esquissant un sourire même s’il ne se montrait guêre plus loquace que son coach. Allez, il faut quand même savourer cette qualification toujours bonne à prendre, car dès la semaine prochaine un déplacement à haut risque se profile à Rossfeld pour un duel de mal classé qui vaudra son pesant de cacahuètes…
LAURENT HICKEL