Avant FR Haguenau – Sporting Schiltigheim (Parc des Sports, 18H)

Publié par Laurent Hickel sur 22 Juillet 2016, 18:23pm

« Travailler sereinement »

À l’heure d’affronter Schiltigheim pour ce qui sera la dernière de la saison à domicile, Bernard Dillmann ancien président du club qui s’occupe actuellement du magazine Rouge et Bleu et du
Business-Club fait le point sur les ambitions du FRH.

Quelle est votre histoire dans le monde du football ?
J’ai derrière moi une petite carrière de 50 années d’engagement associatif dans le milieu du football qui a débuté à l’âge de 15 ans comme secrétaire d’un club.
Aujourd’hui, le magazine du club, le ROUGE&BLEU qui est distribué aux spectateurs lors de chaque rencontre à domicile fête son cinquantième numéro.

Pouvez-vous retracer l’historique de cette publication ?

Dans les années 1980, sous la présidence de M.René Antoni, on avait créé la « gazette du FCH » qui s’appelait « Les blancs & noirs ». L’idée c’était, comme aujourd’hui encore, d’avoir une partie pour parler de l’actualité du club en temps réel et de l’autre faire parler des sponsors afin de rentrer un peu d’argent dans les caisses du club. Pendant ma présidence du FR Haguenau de 1996 à 2004 on avait lancé ce qu’on avait appelé le « journal rouge & bleu du FRH » ; c’était déjà plus sophistiqué que la gazette. C’était un mensuel dont s’occupaient essentiellement Jean-Luc Martinez (Marius pour les intimes) et Jean-Luc Humbert. Ce mensuel n’a malheureusement pas survécu aux décès prématurés des deux Jean-Luc. En fin de saison 2011/2012, Patrick Moessner, membre du Business Club et patron de Impressions François, a eu l’idée et le courage de relancer le « rouge & bleu ». C’est lui, l’instigateur du magazine tel qu’il existe actuellement.

Vous vous occupez aussi du Business Club du FRH. Où en êtes-vous?
Quand Michel Antoni a pris la présidence du FRH on comptait une petite vingtaine de partenaires. Aujourd’hui le Business Club compte près de 150 membres. Le Business Club rapporte maintenant autant que le budget du club d’il y a cinq saisons. Le FRH est le club alsacien (parmi ceux évoluant en Championnat de France) dont les subventions municipales sont les plus faibles, il a bien fallu trouver des ressources ailleurs et ce n’est pas forcément une mauvaise chose par les temps actuels. Ce qui est important, et qui m’a toujours guidé, c’est qu’il ne suffit pas d’avoir un Club de Partenaires, mais qu’il faut faire vivre ce club. C’est pourquoi nous organisons tellement de manifestations en direction de nos partenaires afin de permettre à ces derniers de se rencontrer pour qu’ils puissent faire affaire eux aussi.

Quel bilan sportif pouvez-vous tirer de cette saison ?

Quand Michel (Antoni, ndlr) m’a demandé de l’accompagner j’ai dit oui mais en aucun cas je ne voulais m’immiscer dans le sportif. Je travaille avec une commission qui travaille main dans la main avec le club mais qui ne s’occupe pas du sportif…Même si c‘est plus facile de faire du business quand l’équipe marche bien ! On a dit qu’on avait des ambitions, maintenant il faut se donner les moyens de les atteindre tout en sachant que ça mettra le temps que ça mettra, il faut continuer de travailler sereinement…

LAURENT HICKEL

Haguenau Cyclo club Schaeffler France

CFA2 Haguenau - Schiltigheim

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