Tennis - Finales du tournoi de Hatten

Publié par Laurent Hickel sur 6 Juillet 2015, 08:42am

Nettoyage à sec pour Kaercher et Karcher

Ophélie Kaercher et Mickaël Karcher se sont inclinés en finale, samedi, respectivement face à Véronique Klethi et Laurent Veith qui a confirmé ses bonnes dispositions actuelles quelques jours après s’être imposé chez lui à Kaltenhouse.

Les organismes ont été mis à rude épreuve ce samedi sur les cours du TC Hatten où Thibault Rapp et Romain Renner, les organisateurs du tournoi, ont dû faire preuve d’ingéniosité pour s’adapter aux conditions extrêmes. Distribution d’eau et de pastèques, de l’ombre pour assister aux rencontres, que demande le peuple ?

Côté court, honneur aux dames et à la régionale de l’étape, Ophélie Kaercher (native du village) qui, malgré la défaite, a fait souffler un petit vent de fraîcheur fort agréable lors de sa finale contre Véronique Klethi.

Cette dernière, appelée en dernière minute, s’est montrée supérieure et n’a pas fait dans la dentelle (quatre jeux concédés) malgré une belle débauche d’énergie de Kaercher.

« Etre en finale chez moi à Hatten, c’est déjà une belle récompense, lâchait Kaercher à l’issue de la finale. Pour arriver jusque-là, j’ai réussi à faire quelques perfs et j’ai aussi eu un peu de réussite. J’espère revenir encore plus forte l’année prochaine. »

Raquette fracassée

Du côté des hommes, pas de surprise. Après un premier set difficile, Laurent Veith a trouvé la bonne carburation face à un Mickaël Karcher de plus en plus émoussé au fil des échanges.

« Je savais que ça serait difficile, j’ai souffert physiquement et si on n’est pas à 100 % contre un joueur comme Laurent (Veith) on n’a aucune chance », analysait le perdant.

Au début, Karcher se démultiplie aux quatre coins du terrain et ramène tout. Veith s’agace beaucoup au point de fracasser une raquette après le premier set perdu de justesse (5-7).

Pourtant, à partir du 2e set, Karcher n’est plus que l’ombre de lui-même et Veith déroule jusqu’à la victoire finale. « Je suis en délicatesse avec mon épaule et j’ai donc dû modifier ma façon de frapper. Je suis habitué à la chaleur vu que j’ai habité en Oklahoma pendant trois ans », concluait le joueur âgé de 21 ans qui semblait frais comme un gardon malgré les efforts qu’il venait de fournir…

LAURENT HICKEL (C) DNA

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reusu16ycg

16/12/2019 13:18

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