Le FR Haguenau de Philippe Knobloch rencontre Steinseltz pour la troisième fois de la saison. Même si son équipe part avec les faveurs des pronostics, le coach haguenovien se montre prudent.
Le FR Haguenau qui s’affiche de plus en plus comme l’un des favoris de la DH, n’a pas manqué son début de saison. Hormis le couac à l’ASIM (défaite 2-1), Haguenau a confirmé son statut. Pour autant, les résultats sont-ils conformes à ce que le coach en attendait ?
« Fondamentalement, oui. Dire l’inverse, ce serait mentir », avoue Philippe Knobloch, l’entraîneur du FRH, sans ambages, avant de tempérer quelque peu les choses : « À part Mulhouse et Hégenheim, on a plutôt joué des équipes de deuxième moitié de tableau. Beaucoup reste à faire, la DH me semble plus homogène que l’année dernière et quatre ou cinq équipes peuvent être devant. On espère être parmi celles-ci ».
Cette saison, que ce soit en amical ou en championnat, les rencontres contre Steinseltz ont à chaque fois donné lieu à de larges victoires des Haguenoviens. On l’imagine bien, Philippe Knobloch ne s’en inspire pas et rappelle que les matches à élimination directe sont souvent plus compliqués que ce que la hiérarchie du moment pourrait laisser croire.
« On a vu à Seltz qu’il n’y avait pas de rencontres faciles en Coupe. Sur un match, une équipe est capable de jouer son va-tout et il nous faudra faire abstraction de l’enjeu pour obtenir un bon résultat. »
Les Haguenoviens qui visent la montée en CFA 2 ont-ils intérêt à courir deux lièvres à la fois au lieu de se focaliser sur leur objectif principal ? Là encore, pour Philippe Knobloch, la réponse est claire, nette et précise. « La Coupe de France, c’est un rêve », explique-t-il avant de se remémorer la fameuse épopée en 2004, lorsque les locataires du Parc des sports avaient sorti Gueugnon aux tirs aux buts : « Je me souviens de cette qualification contre une Ligue 2 et il est clair qu’en termes d’émotion, c’est unique. Secrètement je pense qu’on rêve tous d’aller relativement loin ».
LAURENT HICKEL