Première victoire pour Haguenau
HAGUENAU II 3
SAVERNE 2
Mi-temps 2-1. Arbitre M.Brun assisté par MM.Hernandez et Gancedo.
Les buts : jung (4e', 74e'), kirschberger (30e') pour Haguenau ; Arnold (38e'), Asouuef (65e') pour Saverne.
Après un début de saison très compliqué, la réserve haguenovienne remporte enfin sa première victoire de la saison et se donne un peu d'air au classement. A l'issue de la rencontre, Claude Baumgarten, le coach de Saverne regrettait amèrement la défaite et fustigeait le retard à l'allumage pris par son équipe. "Le manque d'organisation à Haguenau a fait qu'on a commencé le match avec 25 minutes de retard et suite à cette attente, on n'était pas du tout dans le match au début, explique-t-il. Eux n'avaient rien à perdre et nous on était venu chercher des points et même si au final Haguenau mérite sa victoire, on avait les moyens de prendre au moins un match nul ici".
C'est donc les réservistes haguenoviens qui grâce à un but rapide marqué par Morgan Jung suite à un centre venu de la droite qui prennent d'entrée la direction des opérations (1-0, 4e'). Saverne n'y est pas et Kirschberger en profite pour doubler la mise en lobant le gardien de Saverne, auteur d'une hésitation coupable (2-0, 30e'). Avant la pause, Les joueurs de Claude Baumgarten reprennent espoir grâce à Thibaut Arnold dont le tir contré fait mouche (2-1, 38e'). En deuxième période, Dimitri Asouuef pense avoir fait le plus dur en marquant après un amorti poitrine parfait, mettant ainsi les deux équipes sur un pied d'égalité (2-2, 65e'). Mais comme si c'était écrit à l'avance, Morgan Jung, encore lui, d'une belle action en solo donne un avantage définitif à son équipe. Il s'enfonce sur l'aile droite, avant de repiquer vers le centre et de frapper du gauche pour un but qui signe la première victoire des locaux (3-2, 74e'). "On n'allait pas s'enflammer parce qu'on a gagné quelques matchs, explique encore Claude Baumgarten. Notre objectif reste le même, mettre trois équipes derrière nous et assurer le maintien le plus vite possible".
LAURENT HICKEL